24
Juin
(Les photos)
Le dernier week-end du mois de juin est, traditionnellement, le
week-end des fêtes de Mourenx.
Cette date a donc été choisie logiquement pour tenir notre Assemblée
Générale.
Compte-rendu
de l'
Assemblée
Générale du 24 juin 2006.
Etaient présents : Jean-Marie Pontalier, André
Martinez, Geneviève Maquet, Daniel Urios, Ghislaine Devesa,
Emilie Maldonado, Pilar Urios, Michel Barjolin, Jean, Jenny et Marie
Gaillard, Christian et Jacqueline Labarrère, André Cazetien, Jeanine
Bayle-Ibos, André et Colette Clin,
Bienvenue à :
Marie-Hélène Bancon, Manuel Bénéluz, Marie-Renée Demélas, Ginette Juan, José Montes,
Patrick Mousset,
Dominique Pontalier, .
Ont tenu à être présents par la pensée :
Mireille Robin (carte envoyée du Pérou), Guy Brossaud qui viendra en juillet,
Christian Orsucci qui viendra en août.
David Habib, Député-Maire arrive au début de la réunion.
Jean-Marie Pontalier
remercie David Habib pour l’entretien au cours duquel il a eu la possibilité
de présenter avec Daniel Urios le but de l’association. La parution au
Journal Officiel donne une personnalité juridique à la SAGA qui va pouvoir
commencer réellement ses actions.
Depuis la création du site en
octobre 2005, 600 pages sont consultées tous les jours, ce qui prouve un intérêt
réel pour l’histoire de Mourenx, le cap des 100 000 pages consultées a été
franchi fin mai.. L’information fait tache d’huile en particulier auprès
des « exilés ».
Lors de la précédente réunion,
les bases de travail avaient été posées, à savoir, la création d’une
plaquette et d’un ouvrage collectif, mais il est essentiel de pouvoir disposer
d’un local pour entreposer la documentation et le matériel informatique.
David Habib considère
que la ville n’appartient à personne, ni aux anciens habitants, ni aux
mourenxois actuels, ni aux acteurs administratifs. Elle appartient à ceux qui
l’aiment.
Depuis 1962, Mourenx a connu une
diaspora colossale et si les anciens étaient restés, la ville compterait 50 000
habitants.
Les missions de la Mairie et de
l’association sont différentes, la responsabilité du Maire étant
d’envisager les 50 années à venir et non de faire preuve de nostalgie. Il
est nécessaire que chacun trouve les moyens de pouvoir aider l’autre et il
faut envisager également l’après cinquantenaire.
En pleine mutation au sein
d’un contexte économique catastrophique, Mourenx est éligible à certaines
subventions et la réflexion de l’association sur ces dossiers pourrait être
utile
Pratiquement, la commune
apportera à l’association le soutien matériel nécessaire : local
si possible au Centre Bernard Duquesnois (Emilie Maldonado est en charge du
dossier). Par ailleurs, une subvention n’est accordée en
principe qu’aux associations ayant plus d’un an d’existence. Mais une
exception sera faire pour la Saga car on peut considérer qu’elle existe
depuis plus de 40 ans.
Pour finir, Mr le Maire réitère
son invitation pour l’ensemble de l’association à la réception de la
mairie, le soir même, à la Maison d’Hôtes du Paloumé.
Jean-Marie Pontalier
remercie David Habib qui ne peut rester jusqu’à la fin de la réunion.
Cette réunion étant en
principe une Assemblée Générale, il demande à André Martinez de présenter
le bilan financier de l’association.
André Martinez
informe les membres présents que 30 adhérents sont inscrits, ce qui représente
440 euros. Après déduction des frais d’enregistrement au JO, le solde est de
400.10 euros.
Il précise que les amis exilés
souhaitent soutenir l’association avec des dons en nature (scanner –Guy
Brossaud). Il n’est pas nécessaire de demander une subvention importante à
la Mairie car la mise à disposition d’un local est déjà une bonne chose. Il
faudra penser à l’assurer et propose la MAIF (aucune objection).
Certaines petites fournitures de
bureau seront nécessaires et dans la mesure où chacun œuvre de son côté, même
si le geste gratuit est apprécié, il convient que chacun également ne se
sente pas exploité.
Au-delà de toute contingence,
André Martinez pense qu’il faudra effectivement dépasser les années 70 car
si se retrouver procure un immense plaisir, la roue ne peut pas s’arrêter et
au contraire, il faut motiver les plus jeunes à participer puis reprendre le
flambeau.
Afin de pouvoir créer des
commissions de travail, Geneviève Maquet disposera les feuilles sur la table du
fond afin que chacun s’inscrive librement dans la commission de son choix.
Marie-Renée Demélas
se porte volontaire pour la conservation des documents car certains matériaux
endommagent les originaux.
André Cazetien,
revenant sur les paroles de David Habib, estime qu’on ne pourra pas se développer
s’il n’y a pas de lien entre le passé et l’avenir. Il faut animer la
fierté de nos racines.
Michel Barjolin
relève que si 1958 est la naissance de la ville, auparavant, il y a eu tout un
travail de gestation qu’il faudra prendre en compte et il propose de demander
à la Mairie l’envoi d’un avis de presse pour que certaines personnes qui
ont des documents personnels puissent les mettre à notre disposition (le
scanner permet de les rendre immédiatement).
Jean-Marie Pontalier
rappelle que ce sont les fêtes de Mourenx et à ce titre, remercie Michel
Barjolin pour le travail colossal que cela représentait. Plus modestement, il
souligne que la contribution de chacun est importante et rappelle que son frère
et lui-même ont initié les Feux de la Saint-Jean aux Michelin, qui ont ensuite
été reconduits par d’autres habitants du quartier.
Il répond à Michel Barjolin
que les archives familiales ont déjà été « pillées » par ses
soins et ceux de son frère Dominique. Leur père était moins présent dans la
vie de la cité que leur mère car, comme le soulignait Jenny Gaillard, ce sont
les femmes qui s’investissaient dans la vie sociale et quotidienne de Mourenx.
Dominique Pontalier
fait remarquer que les jeunes sont assez réticents aux histoires du passé,
mais que les petites histoires les intéressent davantage.
Patrick Mousset
rencontre parfois des personnes sur la Côte Basque, comme Mr Marchand,
ex-directeur de la MJC. Il peut
rayonner les informations de l’association auprès d’eux.
Pour que d’ores et déjà la
salle soit retenue auprès de la Mairie, Jean-Marie Pontalier
propose que les réunions mensuelles soient fixées au dernier samedi de chaque
mois. La prochaine réunion se fera donc le 30
septembre, dans cette même salle.
Lorsqu’un local nous sera
attribué, un jour de permanence
pourra être défini afin de permettre aux personnes de déposer, faire scanner
ou consulter des documents. Un roulement pourra être envisagé. Jeanine
Bayle-Ibos propose ses services, ainsi que Jacqueline Labarrère et Ghislaine
Devesa
Des démarches seront
entreprises auprès des grandes entreprises, en particulier Total qui fait
partie de l’histoire de Mourenx et qui propose des actions de mécénat important sur des projets porteurs.
André Cazetien
connaît personnellement André Toulet qui a tenu le Pavillon des Visiteurs et
lui demandera comment avoir accès à certains documents ou films.
Il est rappelé que de
nombreuses expositions ont déjà travaillé sur l’histoire du complexe de
Lacq (syndicats,…). Notre rôle doit se concentrer plus précisément sur
l’histoire de la société à Mourenx.
Dominique Pontalier
signale que l’INA ouvre ses archives numérisées sur internet. Visuelles et
audio.
Avec André Clin,
ils conviennent que l’on doit savoir exactement ce que l’on cherche, que
tout n’a pas encore été numérisé, qu’un grand nombre de personnes ont du
se précipiter sur ce site et qu’il est très difficile d’accès dans l’état
actuel.
Patrick Mousset évoque
les moments qui l’ont marqué à son arrivé à l’âge de 10 ans :
l’arrivée des rapatriés d’Algérie (Michel Barjolin se souvient
qu’avant, Mourenx avait accueilli ceux du Maroc), la construction du lycée,
la première victoire le 6 mars 1977 de la gauche à la Mairie et la soirée
multiculturelle improvisée qui l’a suivie.
André Cazetien
pense que les personnes qui habitent autour de Mourenx ont sans aucun doute des
impressions à nous faire partager car Mourenx a également bouleversé la vie
de ces villages. Ne pourrait-on pas leur envoyer le compte-rendu de cette réunion ?
Jeanine Bayle-Ibos
confirme que, du jour au lendemain, les gens du Bourg ont eu leur vie complètement
changée : propriétés vendues aux usines, emplois réservés comme
ouvriers alors qu’ils étaient agriculteurs ou éleveurs.
Le compte-rendu sera envoyé à
la presse locale (Sud-Ouest et la République) afin de sensibiliser un maximum
de personnes.
La réunion se termine autour
d’un pot de l’amitié qui sera suivi d’un repas de trente personnes au
Nautilus (nous ont rejoints : Marie Cazetien, Jocelyne Maquet…).
Mais, au passage, les
commissions commencent à se structurer :
Se sont inscrits :
- Commission « Culture » :
Marie-Renée Démélas, Geneviève Maquet et Jenny Gaillard.
- Commission « Eglise » :
Emilie Maldonado
- Commission « Société » :Marie-Renée
Démélas et Jenny Gaillard
- Commission « Faits
divers, petites histoires » : Geneviève Maquet, Marie-Renée Démélas
et Ghislaine Devesa
- Commission « Sports-Loisirs » :
Daniel Urios, Christian Labarrère, Jacqueline Labarrère.
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L'apéritif est animé avec une
démonstration de castagnettes béarnaises par André Cazetien
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Les photos sont ici