Dominique
Caisso :
Les
jardins ouvriers :
Papa a eu deux jardins :
- un à côté de chez la coiffeuse "Chantal",
route de Lagor
- un autre entre Lagor et Mourenx.
Il y allait le soir après l'usine. Il revenait les bras
chargés de légumes, que nous devions soit distribuer aux voisins, soit équeuter
devant la télévision...
Son jardin, il était magnifique, tous les légumes étaient
traités avec amour, et ses fraises étaient toujours les plus belles.
Faut-dire qu'il s'en donnait du mal.
Il ramassait les tontes de pelouse, et lorsqu'un cirque
passait, allait la nuit chercher le fumier des chevaux.
Toute cela faisait un compost merveilleux, très écolo
d'ailleurs, jamais d'engrais, et des légumes reconnaissants...
Comme le dit Guy Gabenish, les tomates étaient les
meilleures du monde.
J'y allais souvent avec ma chienne.
-
Ma mère dit que
j'étais feignante, que je n'aimais pas marcher, je crois que j'ai pourtant pas
mal crapahuté. Quand je vois mes gamins qui demandent toujours qu'on les amène
en voiture à droite et à gauche...
Bref, j'adorais me retrouver dans sa cabane, j'y jouais à la
marchande de graines, ou de légumes.
Quelquefois les filles Jouanine venaient jouer avec nous, et
nous partions dans le bois derrière...
Nos mères prévoyantes nous demandaient de mettre des vêtements
adéquats...
Que cela me manque maintenant !
Je pourrai faire un jardin potager, j'ai essayé, mes sous
nos climats...
Les tomates finissent de mûrir fin août et noircissent à
cause des brouillards...
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