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bulletLES DRAMES :

 

Claude Malé :

Jean-François Sanchez était mon ami ( il en avait beaucoup, parce qu'il était très apprécié, dynamique, sportif, sympathique .... ), nous avions le même âge;  nous bâtissions nos rêves d'avenir ensemble, nous habitions dans le même bâtiment  ( avec Dominique et Pascale Caisso !),  nous avons fait les quatre cent coups, bâti des cabanes dans les bois, sommes  allé à la pêche avec des sacs à patates comme filet dans le Luzoué pour ramasser des pesquits, poser des lignes de fonds ( interdites bien-sûr !) concourus à la natation à la nouvelle piscine olympique ( à l'époque ) pour faire le joli cœur devant les filles, organisé nos premières surprises -parties, nous fréquentions la même bande de copines, d'ailleurs quand je vais ouvrir mon album de photos personnelles de cette époque ,il parait dessus...La destinée à fait autre la vie de chacun, j'ai bien souvent pensé à lui, et c'est encore le cas aujourd'hui, et à sa famille aussi, brutalement confronté à la perte d'un des siens ...

 

Pour ma part ,je suis favorable à la parution de l'article, en son souvenir, pour consolider l'édifice virtuel que vous avez créé, avec des témoignages et des écrits qui sont de cette époque, mais c'est à vous de le décider , et je comprendrais très bien que pour des raisons qui soit autres vous décidiez de ne pas le faire paraître ! il continuera à rester dans les pensées et le cœur  des proches qui l'ont connu et apprécié .

 

(...) Je n'ai pas parlé des autres familles aussi brutalement et  durement touché, les familles Marcos et Saintés, mais c'est parce que je les connaissais moins. J.F. Sanchez, lui, on était toujours ensemble, on est resté plusieurs années dans le même bâtiment ! Mais je pense que si vous faites un suivi au message , il faudra aussi parler d'eux ....Ils ont eu autant de peine...et de mérite à supporter ce malheur ...Et ils ont eux aussi leurs amis et leurs connaissances ...

 

 

Claudine :

(...) Par contre c’est certain qu’un des souvenirs très fort que j’ai gardé n’est pas forcément un des plus heureux, mais il démontre l’extrême solidarité qui existait à cette époque.

La famille NETO était nos voisins de paliers.

A 17 ans José, leur fils, est décédé au cours d’un match de hand-ball  à cause d’une rupture d’anévrisme. La  plus grande douleur pour des parents est de voir partir leurs enfants avant eux.

Mme NETO était effondrée, ma maman à passé des journées et parfois des nuits, la faisant manger, lui parlant, la réconfortant. Mon père s’occupait de M. NETO et nous de Marie-Claire la petite sœur qui restait.

Je suis consciente que cela n’est pas très gai mais cela faisait partie aussi de notre vie .

Alain :

Salut Jean-Marie,

Anne-Marie a été victime de ce tragique accident de ski le 31 Décembre 1966.

A bientôt,

Jean-Marie  :

Je reviens deux secondes sur la photo de classe de seconde en 66-67 d'Alain. On voit apparaître Anne- Marie Labasse. N'est-elle pas la fille du gardien du stade, qui a été victime d'un accident de ski à La Pierre St Martin ? Quelqu'un se souvient-il de ce drame qui a endeuillé la ville ?

Nous n'avons malheureusement pas que des bons souvenirs...

Dominique :  je me souviens également de ce drame qui avait endeuillé Mourenx ...l'accident de voiture de ces 5 jeunes , je suis d'ailleurs allée à la veillée d'un des trois qui ont hélas perdu la vie ,  il s'appelait  Jean-François mais on le surnommait  " Jef ",

Jean-Marie : Bien sûr, tout le monde garde en mémoire l'effondrement de la grue utilisée pour la construction de la tour des Célibataires. Sous les yeux de l'épouse du grutier qui venait lui porter son repas de midi. Toute la ville est endeuillée. (1960)

Également, l'accident de voiture survenu à 5 jeunes de nos âges sur la route de Navarrenx. Bilan : 3 morts et 2 blessés graves. Tout le monde se connaît à Mourenx, et un drame aussi important est partagé par toute la ville.

Mais le plus difficile pour moi, c'est le décès d'un copain de classe et voisin du bâtiment U, à l'âge de 10 ans, d'une leucémie. L'instituteur nous a amené aux obsèques, dans un petit village béarnais. Après la cérémonie, tout le monde se retrouve au restaurant. Impossible de rien avaler. Ce n'est pas juste, ce n'est pas possible. Pas à cet âge-là. Quelque jours après, je suis envoyé par l'instituteur pour ramener ses affaires de gym à ses parents. Je revois encore le visage livide de sa mère, éclairé d'un pâle sourire.

 

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