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LE SKI :

 

Mireille :

Je me souviens très bien des jeudis à la neige, où nous partions avec nos chaussures à lacets mises le matin et retirées que le soir, les sorties à PEYRANER où il n'y avait pas de tire fesse, et nous montions les pentes où en "canard" où en "escalier", que nous redescendions à toute vitesse, le soir je vous assure que l'on dormait bien. De temps en temps on nous emmenait à GOURETTE et même une fois à LA MONGIE, il y avait des "tire fesse" le luxe.... Le dimanche les sorties avec le CE au ski aussi. 

Grâce à ces sorties, où les CE nous fournissaient les skis et les chaussures, nous avons pu apprendre un sport qui pour beaucoup d'entre n'aurait pas été abordable. Je remercie tout ceux qui étaient à l'initiative de celà car je skie toujours et prends toujours autant de plaisir.

 Christine :

Le ski à Peyranère le jeudi, sans remonte-pente, par n'importe quel temps et comme le dit Danièle, rien avoir avoir les skis légers de maintenant. De cette époque, il me reste en mémoire le souvenir de mes 2 soeurs et moi-même, habillées toutes les 3 d'un anorak rouge et d'un pantalon bleu marine avec bonnets assortis tricotés par maman, et toutes les 3 malades dans le car. On nous plaçait devant près du seau.

 Puis ensuite Gourette et parfois La Mongie. A cette époque, les skis nous les ramenions à la maison. Et là le souvenir atroce, après une journée où nous nous étions données à fond, toutes endormies à l'arrivée, il fallait monter le raidillon pour rentrer chez nous, chaussures aux pieds et skis sur l'épaule. C'était un vrai calvaire. On s'effondrait sur notre lit.

 En 65 et en 66, j'accompagnais les instits (Peruzat, Chazal, et bien d'autres dont les noms m'échappent) Les journées étaient très longues. Nous partions de bonne heure, tous les accompagnateurs, pour nous permettre de skier avant l'arrivée des cars. Mais aussi, à tour de rôle, nous nous relayions pour assurer la surveillance dans les cars des enfants. Et ensuite, la galère seule avec 15 enfants à charge. Les petits, ça allait mais les 13-15 ans, difficile de se faire respecter.

La peur de ma vie, quand à Gourette, en haut d'un remonte-pente, le brouillard est tombé. Je ne voyais que les 3 premiers enfants de la colonne. Je les ai fait chanté, je me suis débrouillée pour redescendre tout le monde à bon port, mais je n'ai pas voulu les faire remonter ce jour là. J'étais toute tremblante.

 Et le soir à l'arrivée, il fallait subir l'assaut des parents qui voulaient savoir si leurs chers bambins avaient fait des progrès.

Mais qu'importe, l'enthousiasme était là et c'était une bonne et saine fatigue.

 

Danièle : (...) oui moi aussi j'ai appris a faire du ski Gourette, avec pour seul endroit cette fameuse Boule de neige, moi aussi je suis allée avec Cazetien au ski à Peyranère,  même en classe de neige , année 59/60/ je crois, de ce grand chalet à gauche quand nous arrivions, oui je me souviens de ce bon chocolat chaud qui nous réchauffait jusqu'à avoir les pommettes rouges, nous prenions le car devant la mairie de Mourenx le jeudi et nous rentrions tous endormis car ce n'était pas le ski pépère d'aujourd'hui avec les chaussures de ski et les skis légers , c'était les skis en bois avec la lanière et les grosses chaussures en cuir , avec lacets que j'avais un mal fou à les dénouer  avec les moufles que m'avait tricotés avec amour ma mère, et en plus assortis au bonnet , cerise sur le gâteau ,même le pull était dans les tons, çà c'était Maman , sa fille toujours coquette, malgré ses faux airs de garçon manqué !! mon dieu quelle époque, mais je suis persuadée que nous avons pris le même car  ou fait du ski ensemble, car ce n'est pas possible qu'avec toutes ces concordances nous nous sommes jamais croisé !! à l'époque de Peyranère je portais des Lunettes!! donc on me remarquait moins !!!!!!!!

Jean-Marie

(...) J'ai  découvert  le ski à l'âge de 6 ans. Nous habitions Pau dès 1957, quand mon père est rentré à la SNPA et nous avons appris à skier à Pyrénéa Sport, qui était Le club phare de la région (et qui l'est toujours).

A Gourette, à cette époque-là, il n'y avait que "La Boule de Neige" comme remontée.  On avait des chaussures à lacets, qui, le soir, étaient un gros bloc de glace. Et pour les défaire, on se gelait les doigts.

Arrivés à Mourenx, on allait au ski le dimanche avec le CE de l'usine et le jeudi avec l'école, à Peyranère. On a bien rit, souvent, à voir les efforts de Cazetien et Lacu-Puyou pour nous apprendre, alors qu'on savait mieux en faire qu'eux. Mais le plaisir du chocolat chaud dans le chalet de Peyranère, ça c'était quelque chose !

 

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