Pascale Caisso :
Les fêtes de
Mourenx :
Je suis enfin autorisée
à aller seule à la fête de Mourenx et je dois avoir 12 ou 13 ans..
Ma soeur et moi, nous
nous ressemblions beaucoup, aussi, je me souviens d'une anecdote arrivée un
jour de la fête de Mourenx. J'étais avec des amis, et je sens quelqu'un qui
passe derrière moi, me pince les hanches et me susurre à l'oreille
"je t'attends au bal". J'ai juste le temps de me retourner, et je
reconnais la silhouette du petit ami de Domi qui est déjà loin, et je ne peux
pas lui courir après pour lui dire qu'il s'est trompé de soeur parce
qu'il y a beaucoup de monde. Aussi, me voilà en train de tourner et de tourner
dans la fête pour retrouver ma soeur et pour lui dire que ....... l'attendait.
Il aurait sûrement pensé qu'elle lui posait un lapin
Toujours grâce à
cette ressemblance, en 1975, un garçon d'Artix m'a invité à danser croyant
que c'était ma soeur, et depuis je suis toujours avec lui puisque c'est mon
mari depuis 28 ans !
Guy Brossaud :
Geneviève Maquet : Je
voulais vous raconter comment ma bande allait danser de 1966 à 1968.
Il
y avait Françoise Babou, Martine et Alain, Christian COSSU et un garçon blond
qui s’appelait Chevalier, mais dont je doute qu’il se soit appelé Michel.
Moi, Guegue et les derniers temps Arlette Deschâtres dont la mère tenait les
Pompes Funèbres.
Souvent
à la salle Bichendaritz : il y avait tellement de monde qu’on ne pouvait
pas bouger. Ou à la MJC. Ou en boum au Centre Social. Ou, exceptionnellement en
ce qui me concerne et si c’était dans la journée, à Lagor ou Artix.
Là,
on y allait …à pieds. A Lagor, c’était encore assez proche, mais le
dimanche après-midi au bal de la Gare à Artix, il fallait y aller, (>6 kms)
danser jusqu’à ne plus tenir debout et… rentrer…(6 kms).
En
67-68, ma bande n’était plus la même. Les plus proches étaient Christian
Orsucci, Dominique Mousset, Jean-Claude Ribes (dit « Spirale »
Robert, Alain et Elisabeth Huguet. Il y en avait d’autres, bien sûr…. Les
garçons n’aimaient pas danser. En fait il suffisait de leur apprendre…
Aie… Les fêtes de Mourenx 1968. Ils avaient pris goût à la danse : on
ne les arrêtait plus. Quand je suis rentrée à la maison, je ne pouvais plus
enlever mes ballerines, la semelle était collée à mes pieds.
J’aimerais bien retrouver une
photo de Christian Orsucci en Ben-hur sur le char de la ville. Il avait
tellement d’Ambre Solaire sur lui qu’il glissait comme une anguille.. HIHI !
Dominique : Je pense
souvent à ces bals à la salle des fêtes de Mourenx, aux sorties que nous
faisions le dimanche après midi avec le car Bizac ...et où l'on attendait avec
impatience que ce car se remplisse, c'était la condition pour qu'il décide
de nous amener au dancing "la Pergola" à Pau.
Jean-Marie : Bien
sûr, la fête fin juin. Incontournable. La chenille qui nous permet de nous
coller aux copines, le tir pour gagner une bouteille, le bal (avec un orchestre
en vrai ! ) pour trouver -ou perdre- l'âme sœur, les petits verres de muscat
pour faire passer le tout.
C'est aussi la Salle des Fêtes, Bixendaritz,
l'élection de Miss Mourenx, prétexte à de joyeux (...) débordements, après
un repas bien arrosé à Lagor Chez Campagne.
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