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bulletL'ÉGLISE St PAUL :

Une sacrée (!) équipe de prêtres : Aloys de Laforcade,, Gabriel Cannerot, Xavier Campagne, Louis Carreau, Chauvin, Bellecave, René Perrineau, Émile Harinordoquy, Jean Zaldua, Etienne Elissalde, Albert

 

Dany Massa : 

La messe ou mon histoire avec l'église.

Issue de famille athée, je ne suis ni baptisée, ni communiée, ni rien de tout cela. Ma copine Maryse qui était super croyante me parlait souvent du caté, de la messe etc. 

Jallais malgré tout de temps en temps à la messe le dimanche avec ma grande amie Jocelyne Maquet. Elle prenait l'hostie. Un jour, prise de curiosité, me voilà partie seule, un dimanche matin, à l'église. Arrive le moment de l’hostie et là, ni une ni deux, me voilà en rang comme tout le monde, en train de tirer la langue pour que le curé me pose l'hostie dans la bouche. Quand il m'a vu, il a fait une drôle de tête mais n'a rien dit. 

Et je suis repartie, en fait ça avait le goût des soucoupes volantes qu'on achetait chez Barthares avec la poudre en moins ! 

Mais voilà, arrive le lundi à l'école, et là, Maryse m'attrape et me dit "Dis donc t'étais pas à l'église hier?" "Moi ???!!!! Nooon !!! Pourquoi??" "Parce que je suis sûre que tu y étais et je t'ai même vu prendre l'hostie" Alors là panique à bord, avec tout ce qu'elle m'avait dit sur les péchés, j'étais morte de trouille, "Tu sais ce qui va t'arriver? c'est un péché mortel de prendre l'hostie et tatati et tatata" , 

En prime, je lui ai juré que je l'avais pas pris et pendant des années je me suis couchée en me disant qu'il allait m'arriver quelque chose de terrible, du genre le Bon Dieu allait arriver et m'attraper par les pieds. Bref c'était l'horreur. 

J'ai raconté cette histoire à mon père je devais avoir 18 ans, et il était mort de rire, car bien sûr même si je n'y croyais pas, ça m'avait mis une belle frousse quand même et petite je n'en ai jamais parlé à personne !

Pour répondre à Domi et aux autres que ne savent pas :
L'abbé Jean était un grand ami de mon père, ils étaient souvent ensemble et s'entendaient à merveille, et oui le curé et l'athé, comme quoi ! Donc ce qu'il est devenu, et bien il a renoncé à ses vœux, s'est marié et a eu un fils, peut être d'autres depuis, car cela remonte à presque une vingtaine d'années si ma mémoire est bonne. Mais je n'ai pas les 60 Go de mémoire de Dominique Caisso, donc je me trompe peut être sur le nombre d'années !

 

Dominique Caisso:  

LES CURÉS DE MOURENX :

 Je me rappelle qu’il y avait l’abbé CARREAU.

Les mamans le trouvaient très beau et je m’en souviens, effectivement il n’était pas vraiment moche… !!!!

Je pense qu’elles allaient aux réunions très facilement. Elles trouvaient qu’il ressemblait à Alain BARRIERE, chanteur très en vogue à ce moment là.

 Il y avait l’abbé PERRINEAU, très sérieux.

 L’abbé HARIGNORDOQUY, j’en avais une trouille bleue, et j’avais toujours peur de tomber sur lui à confesse.

Il nous faisait réciter l’ave maria. Et je ne le connaissais pas.

 Je calculais toujours en arrivant sur le banc pour me retrouver avec un autre abbé mais je me trompais quelquefois et je n’y coupais pas.

Les autres demandaient le NOTRE PERE, et ma mère me l’avait fait apprendre par cœur.

Mon curé préféré c’était JEAN ;

JEAN ZALDUA, avec lui c’était décontracté, on riait pas mal, on n’avait pas peur de n’avoir pas fait nos devoirs.

Je me rappelle d’une séance où j’avais imité les « CHARLOTS ». Nous avons passé un très bon moment.

 Avec lui nous avons bien après notre communion solennelle continués à faire des sorties, nous sommes allées une fois du côté de Navarrenx. J’étais malade et je n’avais pas bien profité.

 Je me rappelle aussi de la retraite avant la confirmation.

Je ne me rappelle plus le nom de la ville. Mais ce qui me reste de ces jours dans ce lieu, c’est un inconfort, un malaise.

Je n’aimais pas le matin, lorsque nous devions nous rendre dans l’église prier, j’avais peur, j’avais froid. BREUUU !!!!!!!!!!!!

 Puis Jean je l’ai retrouvé, comme ouvrier à Péchiney et pendant la longue grève de 1973, qui avait affaibli financièrement les familles de cette entreprise.

 Puis comme demandeur d’emploi lorsque j’étais à l’ANPE. Nous étions toujours heureux de nous retrouver.

 Je ne suis pas très curé, église, religion mais les curés de Mourenx c’était un autre esprit, surtout Jean, qui était un prêtre-ouvrier.

 Avez-vous des nouvelles de mon cher Jean ?

 

Dominique : Quelques bons souvenirs aussi  entre autres,  les boums faîtes au presbytère de Mourenx avec l'accord de l'abbé Carreau ...il me donnait également des cours de catéchisme j'avais 18 ans à l'époque et fermement décidée à être baptisée.

Jean-Marie : Dès 1958, l'Évêché a déniché un hangar de chantier inutilisé (en fait, l'ancien dépôt d'explosifs) pour en faire une chapelle provisoire. Elle est située à l'emplacement du cinéma actuel "Le Gabizos" . 

L'église actuelle est construite en 1962

Pour sauver les âmes des nouveaux arrivants, il nomme le Curé de la paroisse St Martin de Pau, Aloys de Laforcade, Curé de Mourenx. Puis viennent l'aider et le suppléer les abbés Chauvin, Bellecave, Xavier Campagne, Louis Carreau, Gabriel Cannerot, René Perrineau, Émile Harinordoquy, Jean Zaldua, Etienne Elissalde. Puis encore Albert et bien d'autres.

La plupart, prêtres-ouvriers, syndicalistes, partageront avec les habitants les grands conflits du complexe. 

Ils auront également un rôle moteur auprès des jeunes, à travers l'aumônerie du lycée et du CEG de Monein, et différentes activités : mouvement scout, sorties en montagne ou tout simplement refaire le monde autour d'un verre au presbytère (quand ce n'était pas des "boums")

 

 

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